❔ Faire confiance à mon cerveau ou lui désobéir ?

✨ Le mode “par défaut” de mon cerveau me permet de décider de manière automatique dans 90% des cas, sans même que j’y prête attention.
C’est top ! Imaginez si je devais réfléchir chaque fois que je traverse la rue ….. grâce à lui je gagne un temps fou ! Et cerise sur le gâteau, je peux faire autre chose en même temps ! Face à l’accélération du monde dans lequel nous vivons, c’est précieux !

🧨 Vraiment ?
Le revers de la médaille, ce sont les raccourcis que fait mon cerveau. Il tente de rapprocher la situation présente d’une autre déjà vécue, il simplifie.
Alors sans en avoir conscience, j’applique la même solution, sans comprendre qu’elle n’est pas pertinente cette fois.
En cherchant à préserver mon énergie, mon système de pilotage automatique restreint par la même occasion ma conscience du réel.
Ce mécanisme me fait souvent gagner du temps, il m’en fait perdre beaucoup lorsque je reste en pilotage automatique dans une situation qui aurait nécessité que je reprenne les manettes.

👉 Comment savoir quand faire confiance à mes automatismes ? Comment savoir quand m’en méfier au contraire et choisir de désobéir ?

💎 Mon mental fonctionne un peu comme une “boule à neige”. Les flocons nombreux et agités dissimulent le paysage. Lorsqu’ils se déposent au fond de la boule, le paysage apparait enfin.
“Faire un arrêt au stand”* permet d’obtenir la clarté nécessaire : Me poser, me concentrer sur ma respiration, “écouter” mes ressentis corporels, me reconnecter à mes sens, le chant d’un oiseau, la forme d’un nuage … voilà ce qui apaise le flot de mes pensées et le brouhaha de mon mental.
Mon système nerveux automatique parasympathique s’active, il permet le retour au calme. Ma compréhension de la situation devient alors plus claire, plus complète, je vois de nouvelles options, le choix devient plus simple.

Plutôt contre-intuitif de s’arrêter dans la course au temps pour y voir plus clair, c’est vrai. Et vous, comment cultivez-vous votre discernement ?