
🎨 Mixité des groupes, diversité et représentativité des parties prenantes, voilà les conditions essentielles pour sortir des modes de fonctionnement habituels, élargir la perception de chacun, explorer plus grand et produire un travail collectif de qualité.
Se pose alors la question des modalités de constitution des groupes :
1 – Constitution en amont par le manager, le chef de projet ou l’équipe projet,
2 – ou Libre constitution par les participants le jour J, en leur demandant de respecter les règles du jeu en termes de mixité (genre, âge, ancienneté, fonction, localisation …) et chaque fois que possible choisir d’aller vers des personnes peu ou pas connues.
👉 Sans surprise, c’est l’option 1 qui ressort le plus souvent.
“… oui parce qu’il y en aura toujours qui ne respecteront pas les règles du jeu. Au moins en préparant la répartition nous-même, on est certain de la mixité de chaque groupe”.
Et c’est vrai.
En même temps, quelle est l’intention qui se cache derrière ce choix ? le besoin de contrôle :
🧨 “On ne vous fait pas confiance pour respecter les règles du jeu. Alors on décide pour vous.”
Positionnement vertical Parent-Enfant, plutôt qu’horizontal Adulte-Adulte. Pas forcément idéal comme contexte pour travailler en mode collaboratif.
L’option 2, la libre constitution, fait effectivement systématiquement émerger des resquilleurs. Personne n’est dupe.
Pour autant, on peut aussi choisir de questionner l’intention :
✔ Faut-il mettre tous les participants dans le même sac ?
✔ Est-il pertinent de décider avec pour seul focus les 5% de resquilleurs ?
✔ Le sujet peut-il être une opportunité d’apprentissage en questionnant le choix des participants dans la phase de constitution ?
💎 La confiance se niche aussi dans de très petites choses.
Et si on questionnait plus régulièrement nos schémas de fonctionnement ?
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