
💎 Selon Pascale Michelon, Docteure en Neurosciences et Psychologue à Genève, notre cerveau humain est davantage « cablé » pour un système collaboratif que compétitif.
👉 Un système axé sur la compétition conduit à percevoir l’autre comme un danger.
Il active le système de stress : le corps sécrète alors adrénaline et cortisol permettant le passage à l’action (combat, fuite, immobilité). Très efficace sur une courte durée.
Dans la durée, le stress devient chronique. Il impacte la santé et réduit aussi les capacités cognitives : se concentrer, réfléchir ou décider sont plus difficiles …
💣 Prendre un risque en situation de compétition revient à se mettre en danger face à l’éventualité de l’échec. Dès lors il est difficile d’oser proposer une idée nouvelle ou différente.
👉 A contrario, un système axé sur l’entraide conduit à percevoir l’autre comme une ressource.
Il active le circuit de la récompense : le corps sécrète de la dopamine, qui procure plaisir et motive à chercher de nouvelles occasions d’entraide.
En outre, notre capacité à l’empathie, c’est à dire à se mettre à la place de l’autre, favorise l’entraide.
💎 Prendre un risque en contexte bienveillant et empathique est possible, voire facile, c’est un levier d’évolution individuelle et collective.
Selon Pascale Michelon, les contextes d’abondance de ressources favorisent la compétition et le sentiment de ne pas avoir besoin de l’autre.
A l’opposé, la pénurie et les contextes difficiles favorisent l’entraide.
Peu surprenant …
📌 Et cerise sur le gâteau, instaurer une ambiance de travail paisible génère davantage d’entraide ET de productivité.
👉 Vous voulez en savoir plus ? Je vous recommande d’écouter le webinaire dont le lien est en 1er commentaire.
🙏 Merci à Pascale Michelon, et à la Chaire Unesco pour une Culture de Paix Economique de Grenoble Ecole de Management.
Le lien du webinaire : https://www.youtube.com/watch?v=GOrgHEgdUuM
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