« De la paix intérieure à la paix économique, l’éclairage des neurosciences » 2/2 : Cultiver sa paix intérieure relève de la responsabilité de chacun.

Dans l’article précédent, nous évoquions le système d’entraide comme facteur d’évolution de l’espèce humaine, dopé par notre capacité à l’empathie.

Selon Pascale Michelon, l’insécurité intérieure freine la capacité à être empathique et tourné vers l’autre.

👉 Il appartient à chacun de cultiver sa propre paix intérieure, notamment de :
– prendre conscience de ses émotions,
– identifier ses besoins et y répondre,
– apprendre à réguler ses émotions,
– et résoudre ses conflits intérieurs entre des besoins contradictoires ; par exemple un besoin d’indépendance professionnelle et un besoin de sécurité financière pour une personne salariée.

💣 Sans réponse apportée à un conflit de besoins, l’émotion désagréable, le signal d’alerte, perdure activant le système de stress.
La tentation peut être grande de préférer regarder ailleurs et de chercher à activer le système de récompense autrement, à travers les distractions ou les addictions de toute sorte.

☢ Le shoot de dopamine fait du bien temporairement, mais la réponse apportée reste une compensation face au conflit de besoins toujours bien présent. Le système de stress est toujours bien actif.

🎁 Développer son intelligence émotionnelle permet de cultiver sa paix intérieure puis d’accueillir émotions et besoins des autres et ainsi de mieux collaborer.

💎 Dirigeant, manager, collaborateur, chacun a le pouvoir d’agir pour développer sa paix intérieure et favoriser ainsi l’entraide au niveau d’une équipe ou d’une entreprise et bien au delà.

Merci encore à Pascale Michelon et à la Chaire Unesco pour une culture de paix économique de Grenoble Ecole de Management.

Le lien du webinaire : https://www.youtube.com/watch?v=GOrgHEgdUuM