Deux entreprises qui fusionnent, ce sont deux systèmes vivants qui se rapprochent, avec leur ADN respectif, leur culture, les hommes et les femmes qui les composent, …

🔹 “On a travaillé sur la stratégie post fusion, le plan de déploiement est prêt, on a estimé les économies d’échelle et autres gains à réaliser.”

👉 OK, mais quid du reste ?
Logiquement, c’est la société qui absorbe qui donne le « La », impose sa vision et sa stratégie.
Prend-elle suffisamment le temps de partager les perceptions des uns et des autres pour pouvoir construire un ensemble cohérent à partir des représentations de chacun ?

🔹 “Idéalement ce serait bien mais dans les faits, on n’a pas le temps. On a passé déjà beaucoup de temps sur le projet en amont. Cela coûterait trop cher. Maintenant, il faut dérouler le plan, intégrer et délivrer.” 🎯

👉 A-t-on chiffré aussi ce que coûte le fait de ne pas prendre ce temps-là ?
Combien coûtent les démissions à la chaine, les arrêts maladie, les tensions et frictions entre les collaborateurs ou les équipes lorsque les personnes ne se retrouvent pas dans la nouvelle organisation : leur job, leur rôle, leur place ?
Quel impact cela aura-t-il finalement sur le résultat ?
Quel écart constaterons-nous à la fin, avec les projections faites en amont ?

Encore une histoire d’iceberg me direz-vous …..
Effectivement, on se focalise sur ce qui se voit, on oublie trop souvent ce qui est invisible et pourtant bien présent.
Les ressources intangibles de l’entreprise ont beaucoup de valeur : les interactions entre les personnes, leur motivation et leur engagement autour de ce qui, dans l’entreprise, fait particulièrement sens pour elles, leur capacité créative …..

Cela ne nécessiterait-il pas d’intégrer un volet “humain” pour permettre au nouveau système post-fusion d’embarquer toutes les parties prenantes internes ?

💎 Seul (ou à quelques uns) on va vite, ensemble on va loin.

Vous avez déjà vécu des situations similaires ? Le sujet vous questionne ? Parlons-en

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